Aujourd’hui, j’ai trouvé la première truffe mélano sous un tout un jeune chêne. J’en attendais d’autres mais celui-là. Il est tout rikiki, il fait environ 80 cm, tout maigrichon et cerise sur le gâteau j’ai retrouvé l’étiquette, c’est un chêne pubescent que j’avais fait moi-même avec de l’authentique mélano indigène. J’avais fait faire une série de plants il y a huit ans par un pépiniériste avec la même souche indigène, pour l’instant aucun producteur, je suis plutôt déçu. Mon petit dernier doit avoir cinq ou six ans.
La découverte de cette dernière truffe ouvre une ère nouvelle sur notre passion. La mélano indigène a certainement survécu à la dernière glaciation, il semble qu’elle résiste à de faibles gelées, j’espère que cela sera confirmé à l’avenir. Il y a une dizaine d’années j’avais trouvé un exemplaire qui affleurait et qui était impeccable après une nuit de gel non négligeable. Était-elle protégée ou simplement résistante ? Une truffe gelée se reconnait facilement, le veinage blanc disparait.
La découverte de cette dernière truffe ouvre une ère nouvelle sur notre passion. La mélano indigène a certainement survécu à la dernière glaciation, il semble qu’elle résiste à de faibles gelées, j’espère que cela sera confirmé à l’avenir. Il y a une dizaine d’années j’avais trouvé un exemplaire qui affleurait et qui était impeccable après une nuit de gel non négligeable. Était-elle protégée ou simplement résistante ? Une truffe gelée se reconnait facilement, le veinage blanc disparait.
Une affaire à suivre !
Bernard VONFLIE, président de l’association Truffes d’Alsace, le lundi 3 janvier 2021
Crédits photo : Bernard VONFLIE


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